Pour cause de fin de bail, notre musée a définitivement fermé ses portes le 01/12/2005.
Ne disposant pas d'autres locaux d'exposition, nous avons été contraints d'entreposer les objets
dans un endroit de stockage, où ils ne sont plus visibles.
Visitez notre ancien musée ou revivez votre dernière visite grâce à cette galerie de photos
prises en novembre 2005, tout juste avant les premières opérations de démontage. Cliquez sur les
différents lieux.
Le MUsée Privé de DOcumentation FERroviaire était situé au 63 de la rue du Houblon à Bruxelles, dans l'arrière-bâtiment
d'un atelier d'artisanat.
Avant même de pénétrer dans le musée, on était déjà mis dans l'ambiance: les murs de la cour intérieure de
l'immeuble, décorés de plaques émaillées portant des noms de gares disparues, rappelant quasi certainement un endroit
où jadis, on avait pris le train. A l'intérieur, les trois niveaux de cent mètres carrés chacun, étaient équipés du
plus grand nombre de cloisons possible afin de disposer d'un maximum de surface d'exposition, tant pour le matériel
que pour les documents.
Que pouviez-vous voir dans ce musée ? Aucun véhicule entier, certes, et faute de place, mais des milliers d'objets
ferroviaires appartenant à une époque révolue. Plaques et films indicateurs de destinations de lignes voisinaient
avec des panneaux montrant des photographies d'époque. D'autres pièces, plus caractéristiques des véhicules, telles
que lanternes, rideaux brodés aux sigles des compagnies, plaques d'immatriculation, plaquettes d'avis, contribuent
à la décoration des lieux. Exposés dans des vitrines, on retrouvait des objets qui naguère faisaient partie intégrante
de tout voyage sur rails: képis, poinçonneuses, sifflets, trompettes en cuivre, sacoches de receveurs avec boite
à billets, horaires, etc. Des modèles réduits y figuraient également, et à côté de ceux-ci, la reconstitution d'un
poste de conduite de tram vicinal, complète, où on pouvait même faire fonctionner le klaxon à deux tons si
caractéristique de ce réseau.
Si le musée était axé principalement sur le passé des tramways belges, le chemin de fer et les réseaux étrangers
n'avaient pas été oubliés pour autant, mais leur représentation avait dû être fortement limitée par manque de place.
Un aperçu exotique était présenté dans notre petit bar où on pouvait déguster un verre entre amis.